vendredi 20 avril 2018

Cette chose...


Dr Jean-Jacques Charbonier
Les Editions First (2017)
224 pages


Synopsis :
Le destin décide parfois à votre place. C'est le cas de Jean-Jacques Charbonier dont la vie a basculé lors d'une intervention avec le SAMU, au sein duquel, alors jeune généraliste, il effectuait un stage de médecine d'urgence. En recueillant le dernier soupir d'un accidenté, le docteur Charbonier a rencontré " Cette chose ". Rien ne sera plus jamais comme avant. Il renonce à sa clientèle rurale et reprend ses études pour devenir anesthésiste-réanimateur. Car une révélation fracassante s'était imposée : l'âme survit à la mort du corps et continue d'exister dans une autre dimension. 30 ans après ces événements, Jean-Jacques Charbonier est devenu l'un des plus grands spécialistes au monde de la vie après la vie. Il nous livre dans cet ouvrage aussi personnel que passionnant le fruit de ses recherches sur le sujet. Itinéraire d'un homme et d'un scientifique face à l'un des plus grands mystères qu'il nous soit donné de résoudre : comment la conscience peut-elle se manifester en dehors du corps ?

« Avant que « la chose » surgisse dans ma vie comme une sorte d’électrochoc salvateur, j’étais ce que l’on appelle un abruti intégral. Vingt-deux ans après cette première transformation, je suis passé du stade d’abruti moyen à celui d’abruti léger pour finalement devenir la personne que je suis aujourd’hui. Cette métamorphose induite par diverses découvertes est l’objet de ce livre. Elle a duré une trentaine d’années. Dans nos sociétés occidentales fortement intoxiquées par les dogmes de la pensée matérialiste, nous avons un sérieux problème puisque si l’individu que j’étais avant « la chose » avait pu rencontrer l’homme que je suis devenu à l’heure où j’écris ces lignes, il l’aurait probablement traité d’illuminé, de cinglé ou, dans le meilleur des cas, de médecin peu fréquentable. Il est grand temps que les mentalités changent pour que le curseur de la normalité bouge enfin dans la bonne direction. Puisse cet ouvrage y participer à sa manière ».

Si personnellement, je n’ai aucun besoin d’être convaincue de l’existence de l’au-delà et de ce « monde invisible » qui est constamment en interaction avec le nôtre, il n’en est pas de même pour la plupart des français, et d’ailleurs, si j’en parle ouvertement ici sur mon blog, dès que je dois chroniquer un livre qui traite de ce sujet, je dois aussi admettre que ce n’est pas un sujet si facile que cela à placer dans une conversation dans la vie de tous les jours (que ce soit avec les collègues de travail ou avec ma belle-famille, par exemple..).

La mort est tabou en France et la spiritualité est mal vue à cause du rapprochement rapide de religion = spiritualité.

Le surnaturel et le « merveilleux » sont tournés en dérision dans ce monde matérialiste et très terre à terre qui frôle parfois la schizophrénie quand on voit pourtant la place que prennent certaines religions dans notre société actuelle…

Je tire donc mon chapeau au Dr Charbonier qui a le courage d’exprimer ses opinions, qui, certes, ne vont pas plaire à tout le monde (et on se demande bien pourquoi puisque ce ne sont que des messages d’espoir ?!!!!) et que je partage totalement. Seulement, moi, si je dis que je crois aux esprits, on va me regarder comme si j’étais une neuneu bien crédule - une dingue - mais quand c’est un médecin qui le dit, et bien, ça fait plus « crédible » et même s’il y aura toujours des gens fermés à cette idée (la fameuse « dissonance cognitive » chère au Dr Charbonier), fort heureusement, croire en l’au-delà soulage et rassure aussi beaucoup de gens car nous sommes tous amenés à perdre des êtres chers et à disparaître nous aussi….

Dans son livre « Cette chose », le Dr Jean-Jacques Charbonier nous explique comment tout a commencé pour lui, les étapes qui l’ont amené à admettre l’existence de l’au-delà et les expériences qu’il continue d’avoir, avec de plus en plus de gens convaincus et « soulagés », finalement de savoir que la mort de notre corps ne nous conduit pas au néant mais n’est qu’une étape.

Si vous êtes arrivés à cette ligne de mon article de blog et que vous continuez à me lire, c’est sans doute parce que vous aussi, vous êtes convaincus ou, au moins, vous êtes ouverts à cette idée de l’existence de l’au-delà. Les termes que je vais ajouter dans les prochaines lignes ne devraient donc pas vous étonner et vous faire croire, que, ça y est, Stéphanie Viedefun est tombée sur la tête, elle est totalement perchée, on l’a perdue entre la lune et les étoiles….Nan nan nan….Je vous rassure, j’ai les pieds bien sur terre, un mari, deux enfants, une maison avec des factures, un boulot et je fais mon plein de courses toutes les semaines à Auchan drive.

Je vis dans le « matériel » comme tout le monde, mais j’ai aussi toujours été attirée par le « paranormal », et ce, depuis l’enfance….

Mais l’année qui a marqué un tournant dans ma vie a été 2016, l’année de mon « éveil spirituel ». L’année où j’ai compris que je n’étais jamais seule, que j’avais mon/mes guides à mes côtés, l’année où le « hasard » m’a fait découvrir plusieurs chaînes de médiums sur Youtube, m’a fait lire des livres sur ce sujet, m’a fait exploré ce monde de l’inconnu.

Avant 2016, quand je pensais au paranormal, c’était à chaque fois quelque chose de négatif avec des histoires « qui font peur ».

A partir de 2016, quand je me suis de nouveau penchée sur le sujet, mais du côté des éléments positifs et non « sensationnels », des signes, j’en ai eu. (il suffit tout simplement de demander !). Des expériences positives, j’en ai eues.

Mais des négatives et hyper flippantes également (heureusement, elles sont rares…) et je continue petit à petit mon apprentissage et mes découvertes….Il n’y a pas un jour depuis ces deux dernières années où je ne pense pas à l’au-delà….Mais j’arrête là de vous raconter ma vie puisque cet article est une chronique du livre de Jean-Jacques Charbonier !

Alors, est-ce que ce livre m’a plu ? Oui, totalement ! Je dirais même que c’est le genre de livre que l’on est tenté d’offrir aux gens que l’on souhaiterait convaincre de l’existence de l’au-delà.

Pas pour avoir des frissons, pour se « faire peur », mais au contraire pour se rassurer et pour se dire que oui, les êtres que nous avons aimés et que nous avons perdus dans cette vie, nous les retrouverons un jour, qu’ils sont juste « de l’autre côté du miroir ».

Des ouvrages du Dr Jean-Jacques Charbonier, pour le moment, je n’ai lu que celui qui est consacré aux enfants, à la manière d’évoquer la mort avec eux. (chroniqué [ici]). Mais j’ai vu et lu plusieurs interviews de lui (le Dr Jean-Jacques Charbonier est relativement connu maintenant dans les médias, sur les réseaux sociaux, surtout si vous vous intéressez au sujet des EMI…) et parmi tous ses autres livres, c’est celui-ci, Cette chose, qui m’a donné le plus envie de le lire (pour le moment, car je pense que je les lirai tous, au fur et à mesure…) parce qu’il raconte comment lui, un médecin, a un jour décidé de laisser tomber ses œillères et s’est ouvert au monde de l’invisible.

Dans Cette chose, l’auteur nous explique tous les moments clé mais aussi tous les obstacles dont il a du faire face ainsi que les « coups du destin », les « synchronicités » qui lui ont fait rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Cela ne s’est pas fait en un jour….Le Dr Charbonier nous explique 30 années de sa carrière, de sa vie, et continue toujours ses « explorations » et à essayer de convaincre le plus grand nombre.

« Juste après la chose, ma vie fit un virage à 180 degrés en me faisant comprendre l’essentiel : nous sommes un esprit incarné le temps d’un court passage terrestre et celui-ci perdure dans une autre dimension au moment de la mort. Pour certains, il faut moult années d’études et de recherches pour parvenir à cette conclusion. Pour moi, cinq petites secondes ont suffi. Avoir cette connaissance, ignorée par beaucoup, chamboule tous les repères et les objectifs que l’on s’est fixés. Après la chose, je suis rentré chez moi en annonçant à mon épouse que je ne voulais plus être généraliste. Il fallait que je devienne anesthésiste réanimateur pour étudier ce qui se passe réellement au moment de la mort et des comas. Cela impliquait de gros bouleversements, notamment celui d’abandonner notre projet d’installation à la campagne et le rachat de la clientèle du médecin qui partait à la retraite. Au lieu de commencer à gagner ma vie, nous devions encore investir dans trois années d’études supplémentaires, sanctionnées par un concours difficile à Paris ».

Ma vérité, mon opinion, est relativement semblable à celle du Dr Charbonier, avec des nuances puisqu’il y existe autant d’expériences différentes qu’il existe d’humains sur Terre et que, surtout, notre perception de l’au-delà peut différer selon notre culture, notre « religion d’origine », notre âge et notre niveau d’éducation…..Je suis française comme le Dr Charbonier, élevée trèèèès modérément dans la foi catholique alors évidemment, j’ai les mêmes critères de comparaison que lui ! Quand il évoque la Vierge Marie et son pèlerinage à Lourdes dans son enfance, forcément, ça me parle plus que s’il avait parlé des rituels shintoïstes sous la pleine lune !

J’essaye de me mettre à la place d’un « septique » qui pourrait lire ce livre (par exemple, mon mari), je pense que certains éléments pourraient le convaincre mais je sais aussi d’expérience qu’il est très difficile de faire changer les mentalités et il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut rien voir…..Pour la petite anecdote, j’ai amené mon mari à une conférence de médiums en octobre 2017 avec le très célèbre Reynald Roussel et même si ce qui a été dit sur des gens présents dans la salle par le médium était très troublant, pour mon mari, Reynald Roussel est surtout un fin psychologue et s’il ne peut pas communiquer réellement avec les défunts, au moins, il ne fait pas de mal aux gens qui assistent à ses conférences puisque les messages sont toujours positifs et apaisants, notamment pour les parents en deuil.

C’est plutôt sain d’être septique et de ne pas « tout gober » sans réfléchir, cela évite la dérive des sectes ou des lavages de cerveau pour des embrigadements dans des « guerres de religion » mais il ne faut pas non plus tout rejeter en bloc tout simplement parce que « la chose » en face de nous « fait peur » et qu’on ne peut pas le croire, même s’il y a des preuves concrètes, qui, de toute manière, pourront toujours être interprétées différemment….Il suffit de vous demander la couleur de la mer : Certains diront « bleue », d’autres la verront verte, ou grise etc….Le problème avec l’au-delà et le paranormal en général, c’est que tout est souvent histoire de ressenti et d’interprétation, selon notre sensibilité et notre ouverture d’esprit.

« Je ne crois que ce que je vois », oui, certes, mais alors, vous ne croyez pas à internet, à la radio, à la télévision ? Toutes ces ondes invisibles qui nous permettent de recevoir des images et du son dans un appareil, c’est immatériel, nous ne voyons pas les ondes électromagnétiques, et pourtant, elles existent ! Idem pour les microbes, on ne les voit pas à l’œil nu, et pourtant, ils existent ! Le vent, on le sens mais on ne le voit pas, l’oxygène, ou même des émotions comme l’amour, c’est impossible à toucher, à évaluer et pourtant, cela bouleverse tout le monde !

Si des voix apparaissent sur des appareils enregistreurs, des visages flous se dessinent sur une photo de famille, pourquoi ne pas vouloir croire que ce sont des défunts qui se manifestent ? Où est le mal là-dedans ? Pourtant des gens rejettent en bloc cette idée…. C’est la peur de découvrir que l’on peut être observé n’importe quand par des êtres « invisibles » ? Et alors, qu’est-ce qu’il y a à cacher ? Vous croyez vraiment que les défunts vont s’amuser à vous mater dans votre douche ou dans vos toilettes ? (oui, ils peuvent le faire…et quand bien même, c’est pas grave ! Vous n’avez pas de comptes à leur rendre, vous vivez votre vie et eux, ils « vivent » la leur !). Alors pourquoi tout ce rejet ?

Je vais vous dire, c’est comme pour les acariens qui se trouvent sur les croûtes de fromage. On sait qu’ils existent, on ne les voit pas à l’œil nu (mais c’est hyper dégueu de les découvrir au microscope), et bah franchement, moi, même si je sais que ça pullule sur ma croute de Beaufort, je m’en fiche, je la mange quand même !!!!!!

Et bien de savoir que des défunts, ou autres entités, vont et viennent dans ma maison, bien leur en fasse ! Tant qu’ils ne me dérangent pas et n’embêtent pas mes enfants, pas de problème !

J’insiste vraiment sur ce problème de septicisme poussé à l’outrance, notamment avec certains « confrères » du Dr Charbonier qui n’ont pas hésité à porter plainte contre lui à l’ordre des médecins comme s’il était un gourou et un escroc parce qu’il parle de l’existence de la vie après la mort.

J’avoue que je ne comprends pas trop pourquoi certaines personnes refusent obstinément de laisser les gens espérer et croire ce qu’ils veulent ? Quel genre d’individus sont-ils pour dire à des parents en deuil que leur enfant décédé n’est plus « rien » qu’un déchet organique enterré ou incinéré dans une tombe ? Quelles sont leurs preuves, à eux, que l’au-delà n’existe pas ? Pourquoi cet acharnement ?

L’évolution de la science et de la médecine qui permettent de « réanimer » des gens qui ont des accidents graves et tombent dans le coma nous ont fait découvrir le phénomène des EMI…..Evidemment, avant le XXème siècle, les gens qui avaient de graves traumatismes mourraient quasiment à chaque fois sans espoir de se rétablir…..Ce n’est plus le cas dans notre monde moderne. Et donc, des gens reviennent avec des témoignages de leur EMI. C’est ce que le XXème siècle nous a apporté et il est fort probable que ceci n’est que le début….

Ce que j’ai aimé dans ce livre :
1#-Témoignages apaisés de parents en deuil : Ce livre en regorge, est apporte un vrai réconfort, une espérance. Le Dr Charbonier nous explique les premières fois où il a rencontré des parents qui ont réussi à établir un contact avec leur enfant décédé à l’aide de la TCI.

2#-La réhabilitation des médiums : Je ne suis pas médium, ou plus précisément, si, je suis médium comme tout le monde, puisque tout le monde a la possibilité de communiquer avec l’au-delà. Comme tout le monde sait taper dans un ballon ou faire du vélo, après, rares sont les Zinédine Zidane ou les Laurent Fignon (oui, mes références sportives datent un peu, je sais…). La médiumnité est une capacité qui se travaille, qui s’accepte. Certaines personnes décident d’en faire leur métier. C’est leur « chemin de vie », leur « destiné ». Nous vivons dans un monde matérialiste où il faut de l’argent pour manger, pour se loger, pour utiliser l’électricité et l’eau alors pourquoi les médiums ne se feraient-ils pas payer leurs consultations quand leur activité occupe leur journée entière (et leurs nuits, quand ils sont dérangés par des défunts, ou leurs vacances, leurs week-ends…). Le Dr Charbonier sait de quoi il parle, il est médecin, il est payé pour sauver la vie des gens, il ne les sauve pas « gratuitement » donc, pourquoi les médiums devraient utiliser leur capacité sans se faire payer ? Et puis comme nous avons tous la capacité de communiquer avec l’au-delà, on peut le faire gratuitement et nous-mêmes (bon après, il ne faut pas se plaindre si on ouvre la porte et qu’on est ensuite constamment dérangés par des défunts avides d’être enfin entendus, ou par des entités du bas-astral qui se nourrissent de nos peurs et peuvent être très « taquins »….). Bref, je suis contente que le Dr Charbonier réhabilite les médiums, il faut dire qu’il en a rencontré des talentueux (cités dans son livre, notamment Henry Vignaud) mais il n’oublie pas non plus de mettre en garde contre les escrocs et les « marchands de malheur ». Des médiums vous mettront aussi en garde contre leurs confrères qui n’ont aucune « psychologie » et qui peuvent dire des trucs très traumatisants aux personnes qui les consultent. Même si leurs capacités existent, ce ne sont pas des « bons » médiums, à mon sens, dans la mesure où c’est criminel et irresponsable de dire, par exemple, à des gens que leur proche se trouve «prisonnier du bas astral et en souffre »….et terminent leur consultation sans apporter de solutions (et méfiez encore plus des « médiums » qui proposent une solution payante, du coup…).  

« Mais on ne doit pas pour autant faire d’amalgames excessifs : tous les médiums ne sont pas des imposteurs, loin de là ! Soutenir cet axiome serait tout aussi stupide que de penser qu’il n’y a que des gens honnêtes dans la corporation médicale ! D’autre part, proclamer haut et fort que la médiumnité empêche de faire un travail de deuil en entretenant les souvenirs d’une disparition est tout aussi ridicule. On ne fait pas son deuil en oubliant mais plutôt en acceptant un décès. Comment oublier la perte d’un enfant ? Comment gommer de sa vie un pareil cataclysme ? La perte d’un enfant ! Quoi de plus révoltant sur cette planète que de voir mourir l’aboutissement de toute une vie, le prolongement de sa propre existence terrestre, la chair de sa chair ? Non, ce n’est vraiment pas dans la logique des choses. D’ailleurs, il n’existe pas de mot dans notre vocabulaire pour désigner le papa ou la maman qui connaît ce drame alors qu’on parle d’orphelins, d’orphelines, de veufs ou de veuves. Il ne peut pas y avoir de hiérarchie dans la douleur d’une disparition, mais il faut bien reconnaître que celle-ci est particulièrement terrible. Face à cette insurmontable dépression, que propose la médecine traditionnelle ? Des psychotropes ? Des cures de sommeil ? Des prises en charge psychologiques ? Oui, mais sont-ce vraiment là les solutions parfaites, les remèdes miracles à cette énorme déflagration familiale ? Non, bien sûr que non ! Alors, s’il y a d’autres moyens pour faire accepter l’inacceptable, il ne faut pas hésiter une seconde à les utiliser. Du moins, c’est mon avis. En découvrant la réalité des contacts médiumniques, 2005 fut pour moi une période propice à l’éveil spirituel. L’acceptation de cette possibilité me fit passer ipso facto du grade d’abruti moyen à celui d’abruti léger, mais il me manquait encore une étape pour progresser. J’étais en effet à ce stade tout à fait incapable d’admettre que le monde des esprits puisse communiquer avec les vivants autrement que par ces canaux humains ».

3#-Des noms célèbres cités dans le livre : J’ai beaucoup apprécié le fait que le Dr Charbonier cite le nom de gens qu’il a côtoyé durant son parcours, que ce soient des amis ou des « ennemis ». La célèbre actrice-réalisatrice de documentaires a peut-être eu le temps de lire le livre avant son décès, je l’espère. Je suis aussi contente de recroiser Stéphane Allix, le journaliste spécialiste de l’au-delà, dont j’ai d’ailleurs chroniqué le livre [ici] et qui a été l’un des déclencheurs de mon éveil spirituel en 2016. Et je ne parle pas du fabuleux Pierre Rabhi dont tout le monde devrait suivre l’exemple !!! Certains opposants du Dr Charbonier sont aussi cités dans son livre, ce qui est plutôt intéressant car cela permet aussi d’aller écouter leur point de vue sur Youtube, par exemple….Il est toujours bon et sain de connaître les opinions de tout le monde. Vous avez toujours votre libre arbitre et vous avez le droit de croire à ce que vous voulez et les autres n’ont pas le droit de vous imposer leur point de vue par la force.

4#-Positivisme et bienveillance : Encore une fois, je conçois que certaines personnes peuvent ne pas croire ce que raconte le Dr Charbonier mais je trouve regrettable leur acharnement pour le discréditer (il le raconte très bien dans son livre) dans la mesure où le Dr Charbonier n’exploite pas la misère humaine, bien au contraire, il amène de l’espérance aux personnes dans la souffrance du deuil et de la perte d’un être cher (ou donne aussi espoir aux gens qui se savent condamnés par la science et vont bientôt mourir). Ce livre est vraiment apaisant et n’aborde que le côté « positif » de l’au-delà, sans évoquer les sujets qui font un peu plus « peur » comme le bas-astral ou les EMI négatives, par exemple. Il est à la portée de tout le monde et permettra, je l’espère, d’ouvrir toujours un peu plus les consciences et changer ce monde dans lequel nous vivons et qui n’est vraiment pas

« Je le dis et le répète encore inlassablement : on ne naît pas matérialiste, on le devient. Notre éducation occidentale, influencée par ce dogme, accorde une trop grande importance à la matière et cette surestimation ne mène nulle part. En effet, si nous ne sommes que de la matière, la mort est synonyme de néant, la vieillesse et le handicap sont nos pires tares, et les objectifs de vie seront orientés vers la possession à tout prix d’un maximum de biens matériels censés représenter notre réussite. Nous sommes ainsi formatés dès notre plus jeune âge : pour être heureux, il faudrait donc gagner beaucoup d’argent et être le premier à l’école ! Nous avons fabriqué des générations de frustrés qui, ne pouvant atteindre les buts fixés par leurs parents, se réfugient dans des solutions extrêmes. Nous sommes à l’origine de ces déviances, nous sommes tous responsables ! Les expérienceurs nous disent que lorsqu’ils étaient dans la lumière d’amour inconditionnel, on leur a demandé comment ils avaient aidé ou aimé les autres et qu’ils avaient ainsi enfin compris que c’était cela le véritable but de l’existence : savoir aider et aimer les autres. Et c’est, de toute évidence, cette mission terrestre essentielle que l’on doit enseigner à nos enfants ».

Ce que je n’ai pas aimé dans ce livre :
L’utilisation du terme « Dieu » : C’est la même critique que j’avais faite dans l’autre livre que j’avais chroniqué du Dr Charbonier, mais je dois vous dire que je ne suis pas à l’aise avec ce mot « Dieu » qui pour moi est un peu réducteur et trop formaté par nos religions monothéistes. Je préfère le terme «Source d’amour » quand on évoque le sujet plutôt que Dieu…..Après, qui vous dit que je ne reviendrai pas sur ce terme dans quelques années, mais pour moi, actuellement, le mot Dieu me fait tiquer car je trouve que beaucoup de massacres, de cruauté ont été commis par les hommes (hommes, plutôt que femmes, on est tous d’accord là-dessus…) en son nom depuis des siècles et des siècles et cela continue malheureusement toujours à notre époque…On peut être spirituel sans être religieux.

Pour conclure, Si vous êtes convaincu que l’au-delà existe et que les liens avec nos défunts ne sont jamais coupés, vous allez être ravis de pouvoir lire ce livre qui est riche en témoignages. Si vous êtes septique mais ouvert d’esprit, je pense que ce livre, écrit par un médecin français, le Dr Charbonier, devrait vous amener à y croire et à ne plus subir les deuils comme une fatalité mais comme une « séparation momentanée ». Si vous êtes totalement fermé à cette idée de l’existence de l’au-delà, à priori, vous ne devriez même pas lire ces quelques lignes et je doute que vous puissiez changer d’avis car la peur de l’inconnu, la peur de remettre en cause votre manière de penser jusqu’ici n’est pas intellectuellement possible (la fameuse dissonance cognitive)….Sauf que, et bien oui, ça arrive parfois que des gens septiques, qui sont un jour confrontés à Cette chose, comme ce fut le cas du Dr Charbonier, réalisent qu’ils se sont trompés depuis toujours. Ce livre nous narre trente années de sa carrière et même plus, puisque sa première rencontre avec le surnaturel date de l'époque de son enfance, quand il avait 9 ans, événement qui sera un peu « effacé» de sa mémoire mais qui est pourtant révélateur de ce qui se passera par la suite. Le Dr Charbonier va devoir faire preuve de beaucoup de ténacité et de courage pour faire entendre sa voix dans une France cartésienne et plus ou moins « moqueuse » quand on aborde le sujet de la vie après la mort…..Je dis plus ou moins, car curieusement, plus les années passent et les progrès de la médecine évoluent, plus cette idée de l’existence de l’au-delà devient concevable pour de plus en plus de gens….Comme quoi, on pourra sans doute réconcilier totalement un jour la Science et la Spiritualité…ou pas….L’avenir nous le dira !

"Au bout de ces 32 années d’étude et de recherches sur les expériences vécues par celles et ceux qui avaient connu un arrêt cardiaque, j’ai acquis la certitude – et quand j’écris « certitude » ce n’est pas à 99,999 % mais vraiment à 100 % – que nous sommes un esprit incarné et que celui-ci continue à vivre après la destruction du corps qui le contient. Je le reconnais sans forfanterie et en toute objectivité : mon travail inlassable « de colibri » a contribué à faire reconnaître cette conception comme possible et même probable par de nombreuses personnes et à finir par la rendre acceptable par une partie du monde médical qui était, il y a très peu de temps encore, totalement hermétique à cette hypothèse".


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